Partenaires gouvernementaux

Ce modèle novateur touche à tous les aspects de l'enseignement secondaire et postsecondaire, et de nombreuses questions doivent être résolues au niveau des États pour une mise en œuvre efficace. Un champion et un partenaire étatique fort peut créer un environnement qui favorise et soutient le modèle P-TECH. Dans le cas contraire, les partenaires locaux demanderont régulièrement des dérogations et un traitement spécial, et la durabilité de l'école sera finalement compromise. Les formules de financement et l'éligibilité sont des éléments clés, mais ce ne sont pas les seuls problèmes.

Les politiques et les réglementations qui émanent de l'État sont omniprésentes. Elles comprennent :

• Normes d'apprentissage de l'État, y compris les cadres de programmes d'études
• Exigences de base pour l'obtention du diplôme d'études secondaires, y compris les attentes en matière d'évaluation des élèves
• Critères pour les désignations spéciales du diplôme de fin d'études secondaires, par exemple, désignations avancées ou d'honneur, CTE, etc.
• Normes et accès pour les apprenants de langue anglaise et les étudiants handicapés
• Exigences opérationnelles pour les nouvelles écoles secondaires
• Collecte de données sur les étudiants
• Mesures de responsabilisation, y compris le calcul des taux d'obtention de diplôme en 4 ans
• Licence et certification des enseignants
• Aides d'État en faveur des lycéens et des collèges communautaires, y compris les inscriptions doubles ou simultanées
• Désignations pour les parcours de carrière
• Approbation des filières de diplômes d'associé

Pour comprendre le large éventail de problèmes qu'une équipe de planification P-TECH rencontrera et que le chef d'établissement devra aborder, quelques exemples des sujets ci-dessus sont instructifs.

• Les étudiants du P-TECH restent inscrits au registre du lycée pendant six ans au maximum, afin d'éviter les aléas de la transition vers l'université et d'attribuer clairement la responsabilité de leur réussite. Toutefois, de nombreux États exigent que les étudiants conservent leur statut de lycéen, ce qui constitue un obstacle à ce modèle. À New York, par exemple, les lycéens doivent suivre un demi-crédit d'éducation physique chaque semestre où ils sont inscrits au lycée, une exigence qui pourrait être levée pour les années 5 et 6 du P-TECH. D'autres États ont des exigences minimales concernant la durée de la participation des étudiants à l'enseignement secondaire chaque semestre. Ces exigences doivent être redéfinies pour les étudiants qui suivent la majorité de leurs cours au community college, ainsi que l'apprentissage sur le lieu de travail et les stages.
• De nombreux États ont mis au point des désignations avancées ou honorifiques pour leurs diplômes d'études secondaires, exigeant des élèves qu'ils suivent des cours et/ou passent des examens supplémentaires pour démontrer qu'ils sont prêts pour l'université. Une séquence intégrée de six ans qui prévoit un diplôme universitaire de 60 crédits, plus des activités d'apprentissage sur le lieu de travail chaque année, laissera rarement du temps pour ces cours supplémentaires au lycée. Les étudiants de P-TECH qui ont obtenu un diplôme AA ou AAS sont incontestablement préparés à poursuivre leurs études et devraient être reconnus avec une désignation de statut et de poids équivalent. Dans le cas contraire, les familles pourraient hésiter à y envoyer leurs enfants et les dirigeants du district scolaire pourraient s'inquiéter de la réputation et de la responsabilité du district si le nombre de diplômes avancés diminue.
• Si les élèves restent inscrits sur le registre du lycée au-delà de quatre ans et souvent après le moment où ils remplissent toutes les conditions d'obtention du diplôme de fin d'études secondaires, ils peuvent avoir un impact négatif sur le taux d'obtention du diplôme en quatre ans. La persévérance et la réussite des élèves ne seront pas prises en compte dans les mesures de responsabilisation, à moins qu'un nouveau calcul ne soit élaboré pour le modèle de six ans.
• Le financement est peut-être la question qui pèse le plus sur la mise en œuvre des écoles P-TECH. Les étudiants seront-ils comptés à la fois sur les registres des lycées et des collèges communautaires à des fins d'aide publique lorsqu'ils suivront des cours à double inscription ? Les étudiants de P-TECH génèreront-ils une aide de l'état développée pour les modèles d'écoles secondaires de premier cycle ? Les écoles P-TECH seront-elles éligibles pour le financement de l'état ou fédéral pour les programmes CTE ? Des informations supplémentaires peuvent être trouvées sur la page Financement.
• L' apprentissage sur le lieu de travail est une composante essentielle du modèle P-TECH. Les Etats varient dans leur approche de l'octroi de crédits de lycée et de collège pour les stages structurés, les exigences de supervision des enseignants, etc. Tous ces éléments auront un impact sur le coût, le calendrier et la disponibilité des opportunités pour les étudiants de P-TECH, ainsi que sur la qualité de la relation avec les employeurs.

Cette liste n'est pas exhaustive. Un champion fort au niveau de l'État ne se contentera pas de veiller à ce que ces questions soient abordées, mais trouvera de nombreuses occasions de promouvoir le modèle, de recruter de nouveaux partenaires et d'aider à appliquer les meilleures pratiques à d'autres programmes d'enseignement secondaire et communautaire. Il en résulte un environnement au niveau de l'État qui soutiendra le modèle P-TECH et conduira à des améliorations plus larges dans le paysage de l'éducation.

Dans certains cas, un quatrième partenaire, tel qu'un intermédiaire ou une organisation de développement scolaire, peut jouer un rôle important dans une école P-TECH. Les intermédiaires peuvent être des organisations à but non lucratif ou peuvent être affiliés à un effort au niveau de l'état ou du district pour établir un nouveau type d'école.

En général, les intermédiaires ont une expertise dans la conception de modèles d'écoles et le soutien au processus de démarrage. Ils accompagnent les organisations partenaires tout au long des premières étapes de la planification scolaire. Ils partagent également leurs connaissances sur les éléments spécifiques du modèle.

En outre, les intermédiaires assurent souvent le développement professionnel du personnel scolaire et facilitent l'échange de ressources et de meilleures pratiques entre un groupe d'écoles partageant les mêmes objectifs. Ces organisations plaident en faveur de politiques et de financements destinés à soutenir les écoles. Certains intermédiaires parrainent également des recherches sur l'efficacité du modèle scolaire et font la promotion du modèle auprès d'autres districts et régions.